Les lectures d'Archimède

Les lectures d'Archimède

Romans à dévorer au fond de sa tannière


Effroyable porcelaine

 

Effroyable porcelaine

 

 

 

Effroyable porcelaine, de Vincent Jassy

 

"Sibylle Delombre est une collégienne ordinaire. Enfin, si l'on considère qu'il est ordinaire de décorer sa chambre avec des ossements, des peluches chauves-souris, des schémas de dissection et des grimoires. Oui, Sibylle aime bien l'étrange et le mystère. Ainsi, elle a de quoi se réjouir lorsque sa mère lui propose de l'accompagner pour débarrasser un vieux château. Mais tous les objets bizarres qu'elle rêvait d'y découvrir ne sont rien en comparaison de la splendide poupée en robe noire, aux cheveux argentés comme un clair de lune, qu'elle trouve dans une chambre et qu'elle s'approprie aussitôt, séduite par sa beauté vénéneuse. Et si les cauchemars qui se mettent alors à hanter les nuits de Sibylle avaient un lien avec elle ? Et si cette poupée, aux yeux violets, au regard aussi triste que cruel, n'était pas inoffensive ? Quel terrible secret renferme l'effroyable porcelaine ?"

 

J'ai beaucoup aimé cette histoire.

C'est un roman d'horreur jeunesse (du moins destiné à donner quelques frissons à un jeune public).

À première vue, on peut être tenté de céder au stéréotype à savoir : c'est un roman pour les enfants, ça ne va pas faire peur, l'histoire va aller trop vite pour que l'on s'attache aux personnages, ça va être nian-nian sans vraiment aborder de thèmes majeurs pour les enfants. FAUX, FAUX, et encore FAUX !

 

On part d'une intrigue classique : une jeune fille marginale qui a le malheur de tomber sur une poupée possédée par un fantôme maléfique.

Cependant, on bascule ensuite sur une histoire agréable à lire (malgré le sujet), avec quelques moments stressants bien écrite amenant une fin abordant un thème actuel.

Tout ça dans un roman jeunesse. Franchement : bravo !

 

Bien que ce soit un roman assez court on s'attache aux personnages de Sybille, Philémon et même cette chère Ophélia. De plus, le l'intrigue est bien développée, on ne s'ennuie pas. C'est peut être court, mais il y a ce qu'il faut. Il n'y en a pas pas asez, ou trop, pile ce qu'il faut pour nous faire passer un bon moment (malgré les quelques moments de léger stress occasionés par certaines parties de l'intrigue). 

C'est mon tout premier roman des éditions du chat noir et je sais déjà que je vais certainement craquer pour d'autres histoires de cette maison d'édition ! 

 

Le petit, que dis-je, le grand plus : les belles images accompagnant le récit et reflétant parfaitement l'ambiance du livre. 


10/12/2020
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Comment j'ai changé ma sœur en huitre (et une huitre en ma sœur)

Comment j\\\'ai changé ma soeur en huitre

 

 

Comment j'ai changé ma soeur en huitre (et une huitre en ma soeur), d'Émilie Chazerand

 

« Je m’appelle Germain et j’ai une vie géniale. J’ai un père mannequin pieds. Vous l’avez sûrement vu dans la pub pour les mycoses des ongles. Ma mère est une artiste, mais, comme c’est la crise, elle travaille à la cantine de mon école. Et y a Younès, mon meilleur copain. Ensemble, on a inventé Pâteman, le super-héros qui se change en plat de pâtes. Bref, tout va bien. Sauf que j’ai une sœur. Judith a douze ans et c’est la seule erreur que mes parents ont faite. Mais hier, au réveillon, on m’a servi une huître. J’y ai touché du bout du doigt, et, crois-moi ou pas, l’huître m’a parlé. On a papoté et elle m’a proposé un truc dingo : échanger sa place contre celle de Judith… »

 

Comment j’ai changé ma sœur en huitre (et une huitre en ma sœur) … La lecture du titre donne tout de suite le ton de ce roman jeunesse : loufoque, pétillant, drôle… et émouvant également.

Émilie Chazerand nous fait passer un très bon moment.  Par une histoire complétement déjantée, un petit garçon transformant sa grande et énervante sœur en une huitre tandis que l’huitre en question prend possession du corps de la sœur, l’auteure aborde des thèmes majeurs comme les relations entre frères et sœurs, l’importance de la parole et d’être soi-même.


06/11/2020
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Peur de rien... ou presque

Peur de rien

 

 

Peur de rien, de Stéphane Gisbert

 

 « Ami lecteur, si tu as ce livre entre les mains, ne l’ouvre surtout pas ! Conseil d’ami. Jette-le avant que tes mains se mettent à trembler et que tes cheveux se dressent sur ta tête ! Mieux : brûle-le ! Ou refile-le à ton pire ennemi pour qu’il fasse pipi au lit…

À moins que, comme Kevin, tu ne veuilles franchir les grilles du vieux cimetière Osférane à la nuit tombée. Là-bas, les sépultures sont si craquelées, dit-on, qu’on peut passer à travers… et les fantômes qui y croupissent ne demandent qu’à sortir !

À moins que toi aussi, tu ne veuilles t’enfoncer au pays des morts, affronter la mystérieuse Bête qui la hante, bref avoir la plus grande trouille de ta vie ?

Ami lecteur, te voilà prévenu… »

 

 

J’ai choisi ce livre pour son histoire, promesse de frissons pour les jeunes lectrices et lecteurs. Une visite d’un cimetière en pleine nuit, des méchants terrifiants qu’ils soient humains ou des monstres, un jeune héros sans peur partant au-devant du danger… tous les ingrédients sont réunis pour faire une bonne histoire d’aventure !

Les dessins éparpillés au fur et à mesure de l’histoire illustrent parfaitement le récit, rendant encore plus réels les différents monstres rencontrés par Kévin.

Je déconseille toutefois cette lecture à un trop jeune public qui pourrait être effrayé par certaines scènes.


06/11/2020
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